CR de la CAPA « Liste d’aptitude au corps des Certifiés » 2019

de | 2 avril 2019

Compte-rendu de la CAPA  des certifiés « Liste d’aptitude »

 

Le jeudi 28 Mars 2019, avait lieu la commission académique pour « pré » sélectionner dans le corps des certifiés 11 Professeurs d’Ecole et 7 PLP qui souhaitaient changer de « corps ». La décision définitive de changement de corps est prise fin mai en CAPN à Paris.

Le nombre d’avis défavorables croît depuis quelques années, puisqu’il passe de 3 en 2017, 7 en 2018 à 10 cette année, sur un nombre de candidats à peu près stable, oscillant depuis 2017 entre 15 et 20. Les IPR présents à la Capa ont tenu à rappeler qu’un avis défavorable accordé à un collègue ne vaut que pour l’année en cours et n’empêche nullement un changement de corps pour l’année suivante, sauf quand on n’a pas les diplômes requis. Il s’agit juste d’éviter que certains collègues soient déstabilisés  par un changement de programmes, de cycle d’enseignement et de public d’élèves, qui ne soit pas assez mûrement réfléchi.

Rappelons que pour être nommé par liste d’aptitude dans un autre corps de l’Education nationale, il faut avoir les diplômes requis au moment de la candidature, à la fin du mois de janvier, et avoir 40 ans révolus avant le 1er octobre de l’année scolaire suivante, ainsi que  10 ans d’exercice, dont 5 en tant que titulaire du corps précédent.

Cette année, 5 professeurs d’école et 5 PLP ont été « recalés » ; les refus portaient sur les raisons suivantes : la première est l’absence de diplômes requis (un collègue ayant une licence de chimie et candidatant en mathématiques ; une ignorance des savoirs universitaires pour un candidat en SVT) ; les autres raisons sont un manque de maîtrise de la discipline et de ses programmes pour pouvoir enseigner en lycée, une absence de projection vers le second degré pour les professeurs d’école, une méconnaissance de la didactique et des pratiques du lycée technologique pour quelques PLP ,  une lettre de motivation beaucoup trop courte et peu argumentée.

Un collègue PLP qui enseigne en BTS sur un poste de certifié a posé un cas d’école : excellent dans son enseignement, il s’agissait que l’Institution mette en adéquation la qualification de son poste et l’appartenance à un corps, mais l’IPR de la discipline d’accueil a rétorqué qu’on prenait le risque de devoir compléter son service en Terminale, dans des disciplines où la personne n’était pas suffisamment qualifiée, notamment pour la préparation au baccalauréat.

 

Stéphane Goutiers

Commissaire Paritaire Académique Certifié